Quelles sont les périodes les plus propices aux cambriolages et comment s’en prémunir ?

 

Savoir quand le risque de cambriolage augmente permet vraiment de mieux protéger son domicile. En identifiant les périodes privilégiées par les voleurs, il devient plus simple d’adapter ses habitudes et ses dispositifs de sécurité. Plusieurs études montrent que certains mois, jours ou horaires spécifiques sont particulièrement critiques. PSF Sécurité, expert en vidéosurveillance et système d’alarme à Nice, fait un tour d’horizon des moments où la vigilance doit être renforcée, ainsi qu’un focus sur l’impact des changements dans votre routine familiale.

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Pourquoi certaines périodes favorisent-elles les cambriolages ?

Il existe des moments dans l’année où les habitations sont souvent inoccupées ou moins surveillées. Les cambrioleurs profitent alors de cette absence des occupants pour agir discrètement. Cela ne se limite pas seulement aux grandes vacances : certains horaires précis au sein d’une journée sont aussi très prisés.

Le sentiment de sécurité varie selon le rythme de vie et les déplacements familiaux. Entre obligations professionnelles, week-ends prolongés ou encore fêtes de fin d’année comme Noël en décembre, les logements deviennent plus exposés. Anticiper ces risques permet d’adopter une vigilance accrue tout au long de l’année.

Les mois d’été : une cible privilégiée pour les cambrioleurs

Pourquoi juillet, août et juin concentrent-ils autant de cambriolages ?

Avec le début des vacances scolaires, de nombreux foyers quittent leur résidence principale pendant plusieurs semaines. L’absence prolongée des habitants et parfois celle des voisins réduit fortement la surveillance passive du quartier. C’est pourquoi juillet, août et même juin correspondent à un pic statistique en matière de cambriolage.

La chaleur estivale incite à laisser fenêtres ou portes entrouvertes, surtout durant les heures de travail ou lors des après-midis ensoleillés. Ces petites négligences facilitent l’intrusion pour ceux qui repèrent rapidement les maisons sans surveillance.

Comportements à risque pendant l’été

Des signes extérieurs tels que le courrier qui s’accumule, des volets fermés en permanence ou un jardin délaissé attirent vite l’attention d’un cambrioleur opportuniste. Un silence inhabituel autour d’une maison trahit souvent une absence prolongée. Voilà pourquoi il est essentiel d’anticiper et de donner des signes de présence pendant la période estivale.

Parfois, le fait de mentionner ses dates de départ sur les réseaux sociaux ou d’oublier de demander à quelqu’un de relever le courrier peut attirer l’attention. Omettre ce type de précaution accroît le risque de voir son logement ciblé durant juillet, août ou juin.

Au fil du calendrier, quels autres moments représentent un risque accru ?

Fêtes de fin d’année et vacances scolaires : vigilance renforcée

Noël et les vacances de décembre sont également des périodes sensibles. Beaucoup de familles voyagent pour retrouver leurs proches ou participent à des festivités jusque tard le soir. Cette mobilité crée temporairement des logements vides, parfois successivement dans un même quartier.

Les vacances de la Toussaint, d’hiver ou de printemps entraînent elles aussi de nombreux va-et-vient. Pour un cambrioleur, une absence prévisible et suffisamment longue est idéale pour agir. Les longues périodes scolaires, les ponts de mai ou les longs week-ends constituent donc des fenêtres d’opportunité parfaites.

Changement d’heure et vulnérabilité accrue

Chaque année, le passage à l’heure d’hiver modifie la luminosité en soirée. Dès la fin d’après-midi, l’obscurité facilite les intrusions car il devient plus difficile de détecter des mouvements depuis la rue ou chez les voisins attentifs.

Ce changement bouscule aussi les habitudes : la fatigue ou la désorganisation du planning familial conduit parfois à oublier de fermer une fenêtre ou d’activer une alarme avant de sortir. La transition saisonnière représente donc un moment stratégique pour les personnes malintentionnées.

L’importance des journées et horaires dans le choix des cambrioleurs

Quels jours de la semaine sont les plus ciblés ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le week-end n’est pas toujours le moment préféré des voleurs. Les statistiques montrent que lundi, mardi, jeudi et vendredi figurent parmi les jours les plus à risque. De nombreux foyers quittent leur logement tôt le matin et ne rentrent qu’en soirée.

Dans les quartiers résidentiels, le samedi reste également sensible. Le samedi matin, beaucoup de résidents font les courses ou sont absents, laissant la maison vulnérable. Ce schéma se confirme pendant les weeks-ends prolongés et les longs week-ends liés aux jours fériés.

Quels sont les horaires favoris pour les intrusions ?

Si la nuit entre 21h et 7h — notamment de minuit à 6h — supporte son lot de vols, c’est en réalité en pleine journée que de nombreux cambriolages ont lieu. Les plages horaires correspondant aux heures de travail ou aux après-midis voient souvent les maisons laissées sans défense, parfois avec des issues ouvertes pour aérer l’intérieur.

Pendant les rendez-vous professionnels ou la pause déjeuner, rares sont ceux qui peuvent surveiller activement leur domicile. Les cambrioleurs profitent de ce créneau pour agir rapidement, sachant qu’une alarme ou un voisin vigilant ne suffit pas toujours quand personne n’est présent sur place.

Absence des occupants et signaux extérieurs : attention aux petits détails

Une maison où les vélos restent immobiles, où les lumières ne s’allument plus à la tombée de la nuit, ou dont la boîte aux lettres déborde, envoie des messages subtils aux voleurs potentiels. Simuler la vie quotidienne suffit parfois à faire hésiter un individu mal intentionné.

L’installation de minuteries pour l’éclairage, confier ses clés à une personne de confiance ou demander à un voisin de stationner sa voiture devant chez soi augmentent les chances de décourager une tentative. Quelques gestes simples réduisent déjà beaucoup les risques, surtout lors des absences prévues pendant les vacances scolaires ou les fêtes de Noël.

Adapter ses pratiques pour limiter les risques selon la période

Comment renforcer sa vigilance durant les périodes sensibles ?

Faire un tour complet de sa propriété juste avant un départ garantit un esprit serein pendant les congés. S’assurer que toutes les ouvertures sont verrouillées, vérifier les systèmes d’alarme, organiser un passage régulier d’un proche ou simuler la présence sont autant de stratégies efficaces.

Renforcer les liens avec son entourage local aide aussi à mieux anticiper une future période de voyage. Un réseau de solidarité de quartier permet une surveillance collective, particulièrement utile en juillet, août, juin ou lors des week-ends prolongés de mai.

Combien coûte la négligence face aux habitudes observées par les cambrioleurs ?

Négliger de changer régulièrement sa routine ou avoir des horaires systématiques augmente considérablement le risque d’être visé. Les malfaiteurs observent souvent durant plusieurs jours pour repérer quand une maison devient anormalement silencieuse. Porter attention à ses effets personnels, à l’entretien extérieur ou à la gestion de la lumière intérieure limite fortement les probabilités d’intrusion.

La prévention reste centrale pendant les périodes sensibles : grands départs estivaux, vacances scolaires, longs week-ends, ou même les créneaux nocturnes jugés risqués. Tout repose sur l’adaptation continue des bons réflexes à chaque nouveau contexte de la vie domestique.